Clac...Clac...Clac. Le bruit incessant que l'ont entend quand l'ont marche dans ce hall à la particularité résonnante. Sous le brouhaha incessant des élèves et les bruissements des chaussures contre le carrelage quadrillé, ici repose une tranquillité hors norme quand personne n'y montre présence. Un endroit banal mais pourtant gigantesque. Tous se demande pourquoi c'est aussi grand, mais au final ça n'a pas grande importance.

Un...Deux...Trois...Quatre ? Cela n'a pas vraiment d'importance à part si l'ont aime compter le nombre de marche dans un escalier toujours fait du même carrelage, de la même hauteur, de la même résonance et de la même figure. Morose, trop morose. Ici, sont réparti les différents étages du grand établissement. Certes pas important. Deux étages, tout les deux aussi grand l'un que l'autre. C'est tout ce qu'il y a à dire.

Quoi de plus bruyant que les couloirs d'une université ? Les portes s'ouvrent, se ferment, les mêmes braillements entendu plus tôt dans le hall, des casiers s'ouvrent, se ferment, des cadenas se clipsent et subsiste toujours un bruit, à n'importe quelle heure de la journée. Toujours un bruit et des fois on ne sait même pas d'où il vient. De larges et grands couloirs conservant une symétrie bien étudiée, toujours aussi banal.

Ces endroits...Etrangement calmes, certaines classes sont infectes, détruites, taguées, les tables brisées et les murs détruits, les professeurs n'ont qu'une envie, c'est de laisser ces classes se débrouiller seule. Alors que dans d'autres...La paix, l'harmonie, la beauté du lieu n'en conserve que l'envieuse vue sur le gigantesque tableau, l'estrade lisse et le bureau lustré du professeur faisant cour dans une extrême sérénité.

Ici, c'est l'antre du calme. Imperturbable, seul les 'tap tap tap' d'un clavier d'ordinateur résonne d'une salle, le bruit de l'imprimante dans un petit couloir résonnant. On y fait régler ses papiers, ses formalités et tout autres besognes ô combien jugée inutiles pour les élèves. Mais ce qui doit être à faire, doit être fait. Il est indispensable de se rendre dans cet endroit au moins une fois dans l'année.

Et c'est reparti pour un tour de vacarme incessant et infernal. Ici, les odeurs divergent entre un doux effluve de ramens frais, de délicieux onigiris ou bien de sushis alléchant. Toutes ces odeurs caressant les narines et attirant les plus gourmands à manger. Tout simplement un repère pour se nourrir, discuter et rire entre ami ou pour les plus désocialisés...Tout seuls.

Le bon air frais après tout ce temps passé en cours ! Oh joie. La fraîcheur où la chaleur régnant selon la saison, quel bonheur de retrouver ses copains pour jouer au foot ou ses copines pour rire et discuter des beaux garçons. De belles rencontres à faire, un coin d'herbe gigantesque où trône des parterres de fleurs absolument bien entretenues, ce même coin naturel laissant une jolie vue sur le lycée d'en face. Ce pauvre lycée, bien moins entretenu que l'université. A travers les barrières qui les enferment, les lycéens regarde avec attrait et envie les grillages de l'Université. Bientôt ils seront là, bientôt...

Le campus, ce gigantesque endroit pour loger les étudiants, ils y vivent la plupart du temps en colocation et la nuit, le plus souvent, aucun bruit ne brise le silence, sauf peut-être en temps de festivités, les cris des plus fêtards et la musique pétaradante, couvrant les gémissements d'un couple peut-être trop bruyant et d'une violente dispute entre deux jeunes. Le calme revenant dès que la police débarque dans l'établissement, la plupart du temps les jeunes se détendent et la fête se fini dans une ambiance un peu plus apaisée, ou au contraire avec des blessés et des couples brisés, des amitiés rompues et des personnes en froid. C'est ça la vie au campus.